Le leader du Front populaire, Chokri Belaïd, a été tué de plusieurs balles alors qu’il se trouvait devant son domicile, à Tunis.
Selon les médias tunisiens, il a été atteint de plusieurs balles devant son domicile. Transporté dans un état critique à la clinique de la cité Ennasr, il aurait succombé à ses blessures lors de son transfert.Son frère a immédiatement accusé le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, d’être responsable du meurtre.Selon Alaa Talbi, l’un de ses amis proches , Chokri Belaïd était sur une liste.
« Hier, invité sur un plateau de télévision en Tunisie, il a dit qu’il y avait un plan d’exécution avec des noms répartis sur plusieurs villes. »
Cet homme de conviction de 48 ans, fervent défenseur des valeurs démocratiques, s’était fait un nom dans le paysage politique bien avant la révolution de 2011. Avocat de profession, ses prises de position l’ont conduit dans les geôles tunisiennes sous les régimes de Habib Bourguiba et de son successeur, Zine el-Abidine Ben Ali.
Leader de l’opposition laïque, Chokri Belaïd, menait une croisade contre le projet politique et sociétal des islamistes. Il était l’un des poils à gratter du pouvoir et était devenu la figure de proue de l’opposition aux islamistes d’Ennahda. Chef du Parti des patriotes démocrates, il avait rejoint une coalition de partis, le Front populaire, qui se pose en alternative au pouvoir en place.
« C’est un homme qui était connu pour ses positions en faveur d’une Tunisie laïque. Il voulait séculariser la religion et l’éloigner du champs politique », souligne Hichem Ben Yaïche, rédacteur en chef du magazine l’Afrique sur FRANCE 24.
Depuis quelques mois, les réunions de son parti étaient d’ailleurs souvent chahutées par des salafistes ou des milices. Dernier incident en date, samedi 2 février lors d’un meeting du Parti des patriotes démocrates unifié organisé au Kef.
« Des barbus ont investi la salle de réunion. Ils ont eu à faire aux jeunes du parti qui les ont chassés de la maison de la culture, les agresseurs ont jeté des pierres et brisé la devanture de la maison de la culture. Certains militants ont été blessés », racontait-il dans une interview accordée au quotidien tunisien indépendant Le Temps.
Sources : France24 / Le Temps / Le Journal du Siècle
Catégories :Ennahda, islamistes, Tunisie
Gérard Couvert ca parle d’un meurtre et pas de l’islam…votre commentaire n’a aucun fondement…faut déja faire la différence entre arabe et musulman …tout arabe n’est pas forcement musulman…et quand y’a des meurtres en europe ou en france ( qui sont plus nombreux ) pourquoi on va pas dire que le christiannisme ou autres ne sont pas des religions de paix ?
PS :et l’un des pires pays ennemis de l’islam et un pays arabes si vous n’étiez pas au courant :)…
Puisque l’on nous dit que l’islam est tolérant, que c’est une religion d’amour et de paix, il faut le croire.
Gérard Couvert ca parle d’un meurtre et pas de l’islam…votre commentaire n’a aucun fondement…faut déja faire la différence entre arabe et musulman …tout arabe n’est pas forcement musulman…et quand y’a des meurtres en europe ou en france ( qui sont plus nombreux ) pourquoi on va pas dire que le christiannisme n’est pas une religion de paix ?
PS :et l’un des pires pays ennemis de l’islam et un pays arabes si vous n’étiez pas au courant :)…
Vous, vous avez un problème avec l’Islam, sinon comment mettre un commentaire pareil sur un article qui porte le titre : « Figure de l’opposition tunisienne, Chokri Belaïd a été assassiné » ou est L’ISLAM dans cet article ?