Sous la poussée des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le nord du Mali, a échappé en avril au contrôle de Bamako. Le MNLA, un groupe laïc et indépendantiste, n’a guère pu profiter de sa victoire. Confrontée à des groupes islamistes soutenus par Aqmi, la rébellion a perdu ses places fortes. Tombouctou d’abord, puis Gao, il y a deux semaines lors d’un dur combat. Jeudi, les rebelles ont été chassés d’Asango, leur unique bastion, laissant les islamistes maîtres du terrain.
Pour contrer cette offensive, Laurent Fabius juge que l’usage de la force serait «probable à un moment ou à un autre». Mais a-t-il ajouté «la France, pour des raisons évidentes, ne peut pas être en première ligne» dans une telle opération. La présence des otages, mais aussi le nationalisme sourcilleux des Maliens poussent en effet l’ancienne puissance coloniale à demeurer dans l’ombre. La future intervention militaire, qui serait conduite par les pays voisins du Mali, n’est de toute façon encore qu’un projet. Washington se montre très prudent. Et Bamako semble pour l’heure vouloir privilégier les discussions. Jeudi, le premier ministre, Cheick Modibo Diarra, a ainsi souhaité qu’un dialogue s’ouvre «très rapidement» avec ceux qui sont prêts à «combattre le terrorisme».
Source : Le Figaro
Catégories :Laurent Fabius, Mali
Ce type est fou, myope, de mauvaise foi ou totalement inféodé au lobby néocon-sioniste, il n’y a pas d’autre explication.
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